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Le vilain petit canard [PV : Serena]

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Lazar V. Caughan

Lazar V. Caughan



● Copyright : Double Face (c)

● Age : 29

● JOB : Dealer – Teigne arrogante

● LOGEMENT : Sinistre bicoque

● YOUR FEAR ? : Qui a peur du grand méchant loup ? C'est pas moi, c'est pas moi ! Par contre, toi ... ?

● YOUR DREAM ? : Je ne rêve pas, je ne dort pas, triste pendu suspendu entre le tatare et la terre, agitant mes mandibules sans espoir de rédemption. Alors, j'ai puisque je suis condamné, j'ai décidé de me damner avec application.~


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MessageSujet: Le vilain petit canard [PV : Serena] Le vilain petit canard [PV : Serena] Icon_minitimeLun 10 Mai - 18:21

Il sourit, là, dans cette petite ruelle à l’odeur nauséabonde. Lui piaille et se dandine d’excitation. Prédateur programmé, ou juste dégénéré toxicomane. C’est que l’instant est critique, et tout le monde sait comment ce jeu va finir. Sauf peut être la pauvre et stupide salope, dont le mascara dégoulinant, laisse d’affreuses marques sur le visage. Le monstrueux tortionnaire a un flingue en main, et il l’agite en riant aux éclats. Ici, ni dieu, ni même justice. Alors Lazar doit faire le ménage et se salir. Ce n’est vraisemblablement pas pour lui déplaire, il choisit quand agir, et se délecte des instants pareils. Pur mélange d‘euphories et d’horreurs. Camé jusqu’à l’os, ses yeux sont exorbités, ou juste boursouflés ? Il la lèche de son regard de vicieux chérubin. Balançant sa tête de droite à gauche, il se met à frapper dans les mains et chantonne une musique dont il est le seul à entendre les notes. Les pleurs de la jeune femme, il ne les perçoit pas. C’est à peine s’il la regarde, trop absorbé par son hallucination auditive. L’insolent chantonne, et pose sur sa propre tempe le canon du revolver. Il penche sa figure et plante ses iris dans ceux vert émeraude de sa fragile victime.
« Court. » chuchote t’il avant de tirer à l’aveugle dans sa direction.

Elle crie enfin d‘épouvante, et se met à courir. Ses petits talons claquent sur le sol humide, ses muscles raides ne l’aide pas à fuir. On entendrait presque les battements de son cœur transpercer sa généreuse poitrine. Jubilation d’un profond aliéné, il lève le canon de l’arme et tente de viser juste. Les secondes, il les compte soigneusement. La belle arrive au coin de la rue. Déjà deux balles auraient pu la transpercer. Elle espère, et tente de disparaître de son infect cauchemar. Lazar s’énerve, enrage. Peut être n’aurait t’il pas dû sniffer autant de coke avant de se divertir. Deux balles traversent l’atmosphère, et l’une d’entre elles, s’enfonce dans la chair molle et saignante d‘une guibole. Le morceau de barbaque trébuche, gémit et s’écrase par terre. Claquant le béton avec ses genoux, le souffle court, elle devine enfin que son existence touche à sa fin. La blondasse aurait dû y songer, dans ce cosmos pourri, personne ne s’en sort indemne. Encore moins quand on est et que l’on restera un débile pantin. Le liquide rouge inonde le couloir sombre et le tueur né lève les bras en l’air. Enchanté et victorieux. Le poing levé, il frappe l’inconséquent avec vigueur, soulagé. Il lui aura fallu trois balles perdues pour enfin toucher la cible. Pas mal avec les lignes qu’il s’était enfilé il n’y a même pas une demie heure. « La prochaine foi, c’est sûr, je ferais encore mieux ! ». Il parle tout seul, avant de ne Poser l’instrument de mort, évitant par la même un tragique et fâcheux incident. Lazar se met en route, le pas mal assuré, et titubant de béatitude. Arrivé à son niveau, il fourre deux de ses doigts dans le cou encore palpitant. Il choppe le visage de la poupée de chiffon qui ne semble même plus avoir le courage de réagir. Il la force à se cambrer. « Après, ce sera pire. Tu y réfléchiras à deux fois avant d’aller déballer quoique ce soit me concernant à ses fouilles merdes de flics. Et tant que t‘y es, fait passer le message à tes copines. » Un mouvement imprévu et brutal, Lazar lui brise le nez, répétant par deux fois le geste endiablé. L’hémoglobine fuse et tâche un peu de ses vêtements, comme de son visage.

Le cadavre encore en vie reste là, des nettoyeurs passeront bientôt. Ce n’est pas comme ci ça faisait désordre. Ici bas, on est choqué pour plus que ça. Non ? Il pousse la porte, et rentre dans une pièce à la chaleur étouffante. Le bar miteux où échangent toutes les ordures du sud. Endroit plutôt discret et sensiblement angoissant. La fumée des cigarettes ou cigares, se répand et s’infiltre dans les poumons. Les lignes blanches sont présentes un peu partout. L’alcool laisse une odeur étrange et enchantée. C’est délicieusement pernicieux. Le portrait agacé, les sourcils jusqu’alors froncés. Il se pose à l’une des tables où l’attendent déjà deux autres hommes qui ne lèvent même pas les yeux à son arrivée. « C’est réglé ». On lui tend une serviette, il s’essuie du mieux qu’il le peut. Il lui faut une allure présentable, car l’un de ses contrats devrait sous peu, débarquer. Il étale le sang plus qu’il ne le soustrait à sa peau blanche. La porte de devant s’ouvre, il espère y découvrir le prochain spécimen inscrit sur sa liste. Petit poisson frétillant, qu’il chasse et perturbe à la manière d’un chat au dessus du bocal. Puis, son forfait accompli, l’individu, numéro ou matricule se lève, et fait le chemin inverse, satisfait d’avoir mis fin à une combine vaseuse. Il aura du cette fois trempouiller ses petites mains blanches dans l’hémoglobine, mais qu’importe. En levant la tête, il lui semble reconnaître une silhouette. Un mirage de plus dans l’horizon du crépuscule. La crapule fronce le museau.

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Serena C. Wolfe
Queen Of Night • Si j'étais la méchante dans l'histoire ?

Serena C. Wolfe



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● Age : 33

● MODIFY ? : Elle a volontairement contracté le virus. Ne voulant plus vivre dans l'ombre.

● JOB : Elle est pas la cigale dans la fameuse fable.

● LOGEMENT : Pour l'instant sans logement.

● YOUR FEAR ? : Un peur de perdre à nouveau une personne cher.

● YOUR DREAM ? : Un rêve qu'un mort ressuscite ?
Elle en a aucun pour l'instant.


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MessageSujet: Re: Le vilain petit canard [PV : Serena] Le vilain petit canard [PV : Serena] Icon_minitimeLun 10 Mai - 19:23

Une ancienne connaissance ? Le monde changeait tout comme les personnes, sauf qu’une personne ne change pas, mais elle évolue. Quand elle avait fait ses formations de médecin, des fois, elle aurait tellement voulu que ça se passe autrement. Un jean, un t-shirt noir qui descendait plus pas que ces hanches avec une ceinture par dessus, la vampire n’avait pas cherché à aller plus loin. La soif l’avait poussée à chasser, boire du sang. Une envie incontrôlable, pour une fois, ce n’était pas un mal. Elle avait pu découvrir dans quel état il se trouvait ! Un cas, qu’elle avait suivis, même trop, il arrive à un moment qu’un médecin dépasse la limite. Un jeune garçon avait réussi à lui faire franchi. Serena l’avait appris à ses dépends.

Ses bruits de pas résonnaient dans la rue, elle se trouvait sur le haut d’un toit quand quelque chose avait réussi à attirer son intention. Des cris ? Ses jambes furent conduites par sa curiosité qui la poussait à aller voir ce qu’il pouvait bien se passer. Elle arriva trop tard pour pouvoir voir l’agresseur mais la jeune femme toujours en vie se tenait là, devant elle. Et cette odeur lui rappelait quelqu’un, mais qui ? Elle ne savait pas quoi faire pour cette femme, méritait-elle son sort ? Ou non ? Elle s’approcha d’elle, regardant ses blessures, plus rien ne valait la peine ? Qu’est-ce que cette personne pourrait faire après un tel traumatisme ? Rien. Elle la rassura, par deux trois mots, avant de lui porter le coup de grâce. L’ironisme dans cette histoire, c’est qu’elle avait réussi à pas se salir avec son sang. Pourquoi avoir pas bu son sang ? Il puait presque le mort. Elle tenait encore à la vie. Ses instincts de traque se réveillaient. Elle ne pouvait supporter un telle crime. Elle n’allait pas l’accepter comme ça. Elle arriva devant un bar irlandais, une personne ne voulu pas tout de suite la laissée rentrée. Sa réponse, son cou avait réussi à faire un 360°, résultat mort énuquée. Un sourire s’afficha sur ses lèvres. Ses yeux s’assombrissant à tout moment pour devenir de plus en plus une bête avide de pouvoir. Peut-être ? Non, sûrement. Elle avait tellement soif. Sa gorge était comme sèche. Tout son être réclamait cette élixir.

Elle rentra dans ce petit bar moisi et puant, pouvant le rajouté : puant. La netteté pour un humain devait être vraiment être désagréable, comment on pouvait voir quelque chose dans ce brouillard. Elle rentra de deux-trois pas. Son regard sur un visage qui avait changé, mais qu’elle pouvait tout a fait reconnaître. Elle ressortit pour se débarrasser du corps qu’elle venait de tuer parce que un 360° n’était pas très drôle a voir le container à côté irait très bien. Un long soupir sortit de sa bouche. L’envie de boire ne s’atteignait pas mais son cerveau était concentrée sur cette personne.


Qu’est-ce qu’il lui était arrivé ?
Pourquoi il avait plongé ?
Il ne va toujours pas mieux.

Ces trois questions étaient un résumé de son débat intérieure, comment cela se pouvait-il ? Une chose était déjà positive, monsieur était encore vivant. Ses yeux l’observaient pendant un long moment, dès qu’il fut sortit. Un sentiment oublié revint. Celui du médecin qui voulait absolument que son patient aie mieux, qu’il connaisse son bonheur. L’impression de se retrouver devant une ancienne de ses facettes ne lui plaisaient pas. Pourquoi ? Il était l’odeur, l’odeur qu’elle avait sentie vers cette pauvre femme. Elle n’aurait jamais imaginé qu’elle le reverrait dans cette état.

■ T’es devenu un tueur, maintenant ? C’est nouveau ?

Qu’est-ce qui avait fait qu’il devienne ainsi. Si elle aurait eut un cœur, il se serait coincé, serré comme si on voulait qu’il ne batte plus, comme s’il s’arrêta. Une sensation qu’elle avait connue pendant sa transformation, douloureux et insupportable, deux mots qui représentaient son état actuelle. Ce qui la choquait, c’était qu’elle n’était pas choquée, ni déçue de ce qu’il était venu. C’était bizarre, mais elle s’y attendait, comment ? Par l’instinct.

■ Tu as bien changé.

Sa voix était douce. On pouvait se demander comment une femme pouvait faire dans un endroit aussi miteux. Vraiment, si on enlevait le fait qu’elle était un vampire, quelles femmes viendraient dans un endroit pareil ? Vraiment. C’était un autre point comique. Pas très classe l’endroit, vraiment pas très classe. Elle s’approcha sans crainte pour l’aider à tenir debout et à regarder ses pupilles. Se baissant un peu pour regarder, l’état de ses narines ou son halène, c’est ce qu’elle pensait. Une bonne douche froide. Qu’elle était les chances pour qu’il repousse son ancien médecin qui l’avait abandonné pour sauver sa peau ?
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Lazar V. Caughan

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MessageSujet: Re: Le vilain petit canard [PV : Serena] Le vilain petit canard [PV : Serena] Icon_minitimeMar 11 Mai - 20:17

Certes la raclure change. Pas nécessairement dans le bon sens ; inutile de le préciser ... Mais c’est avec un sourire dépourvu de lucidité qu’il croise le regard de Serena. Ou peut-être est-ce là une illusion. Une naïade, une sirène ou autre chimère pourvue de griffes qui cherche à l’entraîner dans un voyage nébuleux. Il n’est pas contre. Mais rien n’est plus suspect que l’éclat douteux qu’il voit dans cet œil. Il la connaît, pas de doute la dessus. Lazar ne dispose hélas plus de cette capacité redoutable d’identification d’un minois. Et ce qu’il lit là ne lui plaît. Tout crétin belliqueux qu’il soit, misérable torchon ou raté de la vie, selon les perceptions. Les humains appellent ça de la compassion, et comme il n’a pas le temps de s’attarder à rogner les coins pour nuancer sa première approche, l’individu ne se pose pas d’avantage de questions. Ses jambes flageolantes ne tiennent pas debout, toutefois sa cervelle lessivée se réjouit d’avantage de cette rencontre fortuite qui ne pourra que bien se terminer. Oh ça, il va s’éclater encore un peu plus. C’est clair. Et net. Que tout chavire jusqu’à la nausée … détails, peccadille. Mais il hume dans l’air saturé une bonne portion de sang, entrevoit dans un futur proche que l’hémoglobine va encore plus gicler. La drogue le rendant extralucide jusqu’à l’extase le plus apocalyptique.
Les yeux écarquillés, il reprend son inspection. Pincé au vif par un trait qui lui échappe ou du moins sur lequel il ne parvient pas à mettre son doigt branlant. Les os se carapatent en tout sens, son corps ne répond plus exactement au quart de tour. Effet secondaire, il en est conscient. S’en amuse, et joue à découvrir les nouvelles manettes de son corps. Monsieur écrase ses paumes sur les leviers de sa conscience, bidouille et trifouille les divers boutons qui semblent commander ses mouvements. Et voici que la musique imaginaire vient coordonner de nouveau cette grande sarabande. Carrousel désenchanté. Un pauvre pantin se traîne en gesticulant, ridicule et atomisé. Toutefois, une autre partie se concentre sur le danger potentiel. Tient à mener son inspection jusqu’au bout. Ses yeux ont certes du mal à s’ajuster aux coordonnées des orbites du gamin, mais il n’en essaie pas moins, avec l’énergie du désespoir. Ses pupilles avalent alors le portrait de Serena. C’est délirant. Il la connaît cette garce là, plus de doute. Doute dissipé déjà quelques minutes auparavant. Mais c’est étrange, son cerveau perpétuellement assailli par un bug informatique tenace revient à zéro dans un roulement d’yeux. « Changé ? » Sa voix est un glougloutement. Ou un gloussement. Il semble s’étouffer de ces mots, sur le point de les régurgiter depuis sa gorge cartilagineuse.

Il essaie pourtant de distiller les informations avec une précision exceptionnelle dans ce flux chaotique. De discerner la poupée devant lui de l’instinct de déjà vu, de mixer sagement cette salade et d’en tirer de grandes confusions. Science experte et douteuse dont il maîtrise toutes les ficelles, à défaut de comprendre les mécanismes de son corps biologiquement détraqué et contusionné. « Changé ? » bégaye-t-il une seconde fois. Alors la garce le connaît ? Mais d’où. Il n’a pas souvenir d’avoir réellement vécu, pantin balloté dans le vide, monstre gavé à la douleur depuis sa petite enfance. Peut-être que ça date d’avant les bonhommes blancs. Ces pions à l’indigeste litanie. Rengaine pessimiste pour un fou irrécupérable. Mais quand même. Ca n’excuse rien. Tout est cependant confus, et refuse d’organiser un sage diaporama, exposé pour le moins sommaire de son passé. Histoire de mettre les points sur les i. De savoir s’il faut donner un coup de dents en direction de la fille. S’il faut la flinguer avec les deux balles qui restent – pour peu qu’il ait encore le flingue, ou alors ? … S’il faut l’étouffer avec une corde à sauter. S’il faut la supplice pour en tirer quelque chose. Ou s’il faut rester de marbre ?
Au lieu de cela, dans un grand chahut impensable, les différentes fonctions logiques de Lazar s’emballent sans équivoquent et se disputent l’honneur de débuter. Et passer devant le tribunal de sa volonté. Piteux spectacle de rue qui ne saurait donner l’avantage au triste débauché. « Changé ? » Sa voix devient plus aigue. Jusqu’à ce que finalement, il gesticule en riant, gloussant ouvertement, laissant son hilarité filtrer par chacun des pores de sa chair d’albâtre. Laisse la vampire le soutenir. C’est vrai que tout change. Il a pourtant le sentiment d’être demeuré la même affreuse punaise, ce parasite maladif et nerveux. « Je crois que même mes concepteurs ont su prévoir dès le berceau que je finirais par avoir mes premiers clients dans la rubrique nécrologique d’une gazette. Donc non … pas changé ! » jappe Lazar. Puis dodeline de la tête. Tête qui roule et roule encore sur ses épaules maigres et hérissées par ce froid mordant qu’il ne ressent même pas.
Encore un problème de transit d’informations. Il redresse péniblement la tête, malgré les muscles mous de sa nuque, les contraint en un suprême effort. Sinon, il va les fusiller ! AH AH AH. Au lieu de cela, il rejette sa boîte crânienne amorphe en arrière, et fait glisser ces si sublimes yeux bleus – derniers vestiges témoin de la déchéance d’un ange ? – vers Serena. « Woooollfe ? » grince-t-il des dents. « Vous vous appelez Wolfe, nan ? » Le pantin se dégage du support que lui fournit le vilain docteur, tel un phobique. S’effondre aussitôt, mais se vautre sur le pavé avec un rire satisfait, ramenant les membres éclatés de son corps près de lui. Il s’accroupit, s’installe péniblement en tailleur, et lève les yeux vers la vampire, avec un soupçon de sournoiserie jouissivement consommée. « Mais en fait si, j’ai changé. J’ai appris … mes formules chimiques. »
L’idée ne traverse pas un seul instant son crâne de piaf. Celle de synthétiser un peu de quoi calmer sa faim. Elle envahit littéralement son cerveau, ce gouffre béant peuplé d’asticots en tous genre, asticots dont la voix retentissant piaille sans arrête. Et en demande toujours plus. La charogne avance ses longs doigts tremblotants sur le pavé, et jette un sourire ahuri à Wolfe. Ses yeux ont quelque chose de vicieux. Fufufu, qu’est-ce que tu crois dire, là ?
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MessageSujet: Re: Le vilain petit canard [PV : Serena] Le vilain petit canard [PV : Serena] Icon_minitimeMar 11 Mai - 21:56

Les souvenirs de ce jeune garçon lui traversaient l’esprit. Il était bien comment dire cuit, voir drogué. L’hypothèse du drogué passé mieux, à ce point l’alcool l’aurait comment dire un peu mis dans un coma. Enfin, c’était un simple verdict. Il répéta le mot : changé. Deux, trois fois, ce fut bizarre et long. La dégradation des années vers l’obscurité ne l’avait pas aidé. La jeune femme aurait du rester pour lui. Le remord la parcourra. Ces mots furent assez durs pour elle, qui aimerait voir son patient préféré cédé comme ça. Elle avait l’impression une poupée. Il se dégagea de son emprise, pour tomber, enfin comme une marionnette ferait si on lui coupait les fils qui lui permettait de bouger. Il se mit la devant elle, accroupi. Ses yeux, qui la fixaient, faisaient que la culpabilité grandissait.

Comment avait-elle pu ? Comment ce fallait-il qu’il soit mort ? Sa famille, comment leur annonçait qu’un membre de leur communauté était mort ? Par quels mots ? Ces questions avaient trouvé une réponse grâce à un patient, pour qui la sympathie avait été attirée. Tenir le coup, le voir changer aurait été formidable, peut-être qu’il n’aurait pas été dans cet état là maintenant ? C’était un peu de sa faute ? Non, ce n’était pas de sa faute, mais de la sienne, oui de la sienne. Il aurait du s’en sortir. Il aurait du s’en sortir ! Si une personne n’aurait pas douté de son côté surnaturelle, peut-être qu’elle aurait pu changer sa vie ? Il était si jeune.

Serena se baissa pour être en position « grenouille », avec les jambes fermaient bien sûr, pour ne pas dire « Welcome in my world ». Une image tordue, mais bon, la maintien du corps était comme même important. Son regard se posait sur lui, cherchant son regard à croiser. Sa main ne put se retenir pour se coller à sa joue et laisser une marque dans les rouges ou roses. Oui, une claque ! Ses mots étaient déproportionné, surtout son état. Il devait se reprendre. Cet humour n’était pas correct. Elle n’était pas sa mère, mais la vue de son ancien patient, comme ça, avait fait comme une décharge dans son cerveau.


■ Oui, c’est Wolfe. Tu devrais t’en souvenir à moins que ce soit ta mémoire qui flanche ? Qu’est-ce que tu recherches ? Tu veux te tuer ? Tuer d’autre personne ? Et ta sœur ? Ta famille ? Tu veux aussi les tuer, comme cette pauvre femme derrière. Tu recherches quoi ?

Sa famille, un sujet qui avait été épineux, un souvenir qui lui était resté. Il avait parlé de ses parents qui l’avaient enfermée. Oui, son dossier, elle le connaissait sur le bout des doigts, enfin c’était avant maintenant elle ne le connaissait plus. Déformation professionnelle, on pourrait dire que oui ! Cruelle, la jeune femme ? Après tout, savait-il qu’elle était une vampire ? L’avait-il remarqué ? Sa peau froide ? Son apparence qui n’avait pas changé ? Il était comme un de ses enfants après tout. Déçue de ce qu’elle voyait maintenant, plus les souvenirs lui revenaient plus elle était déçue, d’elle.

C’est fini ces caprices.
Tu ne peux et ne pourra rien faire !

C’était complètement faux. Elle pourrait l’aider, le soutenir et pour qu’il aille mieux. Peut-être qu’il fuyait quelque chose ! Elle le découvrait ce soir, même si madame devrait le pousser à bout. Plus rapide que lui, elle pourrait l’éviter, s’il voudrait mettre ses mains autour de son cou, cela ne lui ferait strictement rien. Il pouvait se défouler sur elle, cela ne lui ferait rien. Quelque chose lui faisait peur en lui ? Une impression ? Un vécu ? Elle ne pouvait le décrire.

■ C’est vrai, tu n’as pas changé ? Et alors, après avoir été abandonné ça donne quoi ?

Des paroles en l’air basaient sur les anciens dossiers. Elle voulait savoir ce qu’il s’était passé. Ne bougeant plus, pas le moindre mouvement, on aurait presque dit une statut. Ses yeux se posèrent sur ses mains, sur ses bras, sur ses habits. Dans quel état, il était maintenant ?
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Lazar V. Caughan

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MessageSujet: Re: Le vilain petit canard [PV : Serena] Le vilain petit canard [PV : Serena] Icon_minitimeMer 12 Mai - 15:32

« Oh, mais je suis bien loin de perdre la mémoire, maîtresse Wolfe. » Le nébuleux nain promène son regard constricteur sur la vampire. Hésitant quant à au sort de la profanatrice, l’impie, ce monstre dont il chasse les semblables. Un lien étrange l’unit à elle, certes, c’est indéniable. Mais un son glisse soudainement sur son oreille tendue, effondrée, tente de censurer le mot. En vain. Sœur. Cinq lettres au caractère parfumé. C’est qu’il se souvient d’avoir tabassé la blonde, comme il le fait régulièrement pour les individus humains, à des degrés plus ou moins répréhensibles. Plus ou moins traumatisants. Plus ou moins amochants. Et il adore ça, le petit dégénéré. A se demander si oui ou non un vilain démon n’a pas gober la poupée de chiffon mélancolique et triste qu’était petit Lazar aux grands yeux implorants. Il va tout brûler, c’est une triste histoire ; on s’en sent désolé pour ses amis, ses congénères plus exactement, qui rôdent dans son troupeau sans savoir à quel instant ils vont se faire arracher la tête.
C’est un monstre. Le mettre au contact de sa sœur est comme une réaction allergique. Le bambin démoniaque l’a laissé dans un sacré état, quoi qu’il n’ait pas réellement achevé la tâche. N’ayant pas encore eu l’occasion de dégainer la boîte d’allumette pour brûler la brindille soupirante. Non, on a eu le mauvais goût de l’arracher à sa vengeance sublimée, de l’attacher, de la sangler dans des menottes, d’entraver son génie dans des racines malodorantes. Au sec. Laissant son carnage inachevé dans un délabrement avancé. Le lardon croupit dans sa fange, laissant la folie se jeter tête première contre les murs que forme sa boîte crânienne. Elle ne peut sortir ? Ah ouais ? Le chaos et la confusion envahissent alors d’avantage le garçonnet. Mais où se trouve Wolfe dans cette sanguinolente toile de fond ? Au milieu, une blouse blanche sur talon, le médecin blafard du coin.

Néanmoins, il sait qu’elle en a dit trop. Peut-être le sait-elle aussi ? « Parce que tu aurais fait mieux, toi ? Finalement, tu n’as jamais fait partie que des gens qui voulaient que je change. On veut te faire changer ? Toi, tu peux donner un coup de dents, et en plus … tu récoltes un repas, devrais-je dire. Moi, je protestais, on me filait une perf. Intéressante thérapie … Non ? » Alors qu’a-t-elle à dire ? C’est elle qui l’a abandonné, chérubin vagissante en proie à deux trois sangsues. La reniflette efface tout ça. Il ne lui en veut pas sur le coup. « Je pourrais vouloir me venger. » Non, pas lui.
Toute cette mascarade ressemble à une intéressante conversation polie, à laquelle il prête de plus en plus d’attention. Ecartant sa fratrie de l’image. Labourant le portrait histoire qu’elle ne l’embarque pas à la dérive. Il revient à cette histoire de vengeance. Prétexte. Blague, peut-être. Il n’en sait rien ; ses paroles sont creuses, n’ont aucune portée, aucune vérité. Aucun but. Jamais que d’entretenir un dialogue stérile à ses yeux troublés. Bof. Minimiser les dégâts. Il fixe Serena. « D’ailleurs, que sait maintenant mon cher docteur de moi ? Après toutes ces années, elle a peut-être perdu les pédales, non … Je me trompe, Wolfe ? » L’enfant scrute la vampire, analyse à raison perdue la créature. Il lui suffit d’étendre son petit bras, de la pousser. D’étendre ses cartilages et ses muscles raides et indociles. Puis lui briser le genoux. Ce ne sera certes pas suffisant pour un vampire. Mais ô combien amusant. Cric, crac, croc, symphonie à l’apogée de la souffrance d’un os qui se brise. Se déchausse ou quitte une jointure. Se sépare dans une lamentation couinante de sa moitié. Et le cri vrille les airs.
Au moins une compensation dans cette chienne de vie. Un exquis boulot, divin jusqu’au bout des griffes, qui nourrit son cerveau et lui procure régulièrement sa dose d’adrénaline, qui, jointe à un peu d’autre choses, ingrédients sublimes qu’il peut, grâce à son pouvoir, obtenir à profusion. Oui, tous ces ingrédients, combinés l’un à l’autre, ne peuvent que repaître ses appétits sadiques à souhait. Elle devrait croire ses gentils parents. Wolfe s’accorde certainement avec les spécialistes qui disent qu’il est un chancelant phénomène. C’est la raison pour laquelle il présente sa paume à Wolfe. Pendant que le petit monstre parlait, en effet, il a ramassé la terre, la suie, et toutes les autres petites cochonneries anodines qui jonchent un sol crasseux à souhait. Sa tête, toujours bercée par cette mélodie que lui seul entend. Il ne sait pourquoi il lui présente. « Je t’aide : cas psychologique. Une cellule blanche, parfois une camisole. Des drogues à longueurs de journée. Des tests bizarres. Une foire parfaite avec comme modèle d’exposition : moi. Alors, finalement, je perpétue le cycle qu’on m’a imposé. Drogue, haine, violence. Et j’y ajoute ma touche perso. A savoir … ». Mais ne finit pas sa phrase. Le temps passe.
Le nabot se penche en avant, regarde Serena par en dessous. Chien battu qui ne sait faire pitié tant il préfère faire peur plutôt. Exaltant sentiment de puissance supérieure que ressent le chien enragé. « Je me demande qui sera le premier à mettre votre tête à prix. Et vous ? Des hypothèses, peut-être ? C’est votre fort, en temps que médecin, après tout … » On lui fouttrait bien une baffe, histoire qu'il se réveille de cet inquiétant songe. Mais qui sait si ce ne serait pas pire.





Dernière édition par Lazar V. Caughan le Sam 15 Mai - 21:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le vilain petit canard [PV : Serena] Le vilain petit canard [PV : Serena] Icon_minitimeVen 14 Mai - 20:02

Il savait !

La jeune femme le regardait avec ses yeux de couleur rouge sang. Il n’avait pas faux dans ses paroles. Sa colère était justifiée, mais elle ne pouvait pas le tolérer. Sa main recontrat de nouveau sa joue. Il exagérait ! Elle avait voulu qu’il change ! Pourquoi lui portait-il de telle accusation ? C’était injuste. La vie n’était pas plus simple que lui sous prétexte qu’elle était un vampire, ça non, jamais ! Tout ce temps qu’elle s’était occupé de lui ? Son serment voulait qu’il survive et qu’il soit bien. C’était trop demandé ? Pour lui, peut-être. Elle se souvenait dans l’état qu’il était.

■ Si tu aurais voulu, tu aurais pu guérir, qui je suis pour te dire que tu es malade et au fond du trou ! Je suis Serena Wofle. Tu finiras par te faire tuer ? Après tout ! A quoi ça sert alors que tu vives. Je vais régler ça alors ?

Sa main le prit par le coll pour le catapulter contre le mur, puis lui donnait un coup. A quoi ça pouvait servir ? Il était pas conscient de ce qu’il disait et si c’était le cas. Cela l’énervait qu’il lui dise qu’elle s’en fichait de son état. Elle n’aurait jamais du s’occuper de ce morveux prétentieux. Oui, son sens de la réalité avait quitté terre, avant que le jeune homme naisse mais c’était pas pour ça qu’elle allait se laisser traiter comme ça et le laisser dans sa merde comme ça. Après tout, il était un peu égaré ? Non, ce n’était plus un agneau. Le sang souillait ses mains. Son esprit ne devait plus être dans la réalité. Serena voulait presque le comparer à un tueur en série, mais ce n’était pas ça.

■ ça suffit maintenant ton petit jeu ! ça suffit ! Tu n’as pas le droit de mettre la faute de ce que tu es devenu sur les autres ! Tu n’as pas le droit ! Oh oui, ça me fait tellement plaisir de te voir là, comme un chien errant. C’était si magnifique. Tu as personne, tu es personne. C’est sûr, tu as changé. Tu n’es plus le garçon que j’ai connu. Tu es devenu pire pour moi.

Une question vint dans sa tête : devait-elle le laisser là entrain de crevé dans le tas d’ordure qu’était sa vie ou devait-elle l’aider à en sortir ? Malheureusement, Serena ne pouvait rien faire si la personne ne le souhaitait pas. Qu’il ramasse cette terre, cette poussière. Il pouvait ne pouvait pas même pas se comparer à ça. Déçue, plus d’elle, mais de lui, cet être pitoyable devant elle ! Il ne lui restait que l’espoir pour vivre. S’il pouvait l’avoir peut-être qu’il pourrait survivre dans se monde, sans couleur. Le transformer en vampire serait peut-être une bonne idée ou pas vraiment ? Cette idée était dans sa tête. Il serait un excellent tueur. Cette vie qu’il aurait connu ne serait plus la même.

■ Si tu avais une occasion de tout recommencer à zéro, tu le ferais ?

Prête à tout pour qu’il survive ! Oui, elle pourrait lui donner sa vie, dans l’espoir qu’il aille mieux. Mais il lui fallait des preuves. Elle pouvait parier qu’il lui rirait au nez ! Que demandez de plus ?

Absurde ?

Une idée absurde, il lui rirait surement au nez, si elle lui proposait de devenir comme elle, de goutter une autre vie ? Il l’avait cherché port à port qu’elle pouvait donné des coups de dents et s’il voulait aussi donné des coups de dents ? Rha, la jeune femme ne savait plus quoi en penser. Ce morveux lui pompait toute son énergie, avec la faim qui grandissait.
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MessageSujet: Re: Le vilain petit canard [PV : Serena] Le vilain petit canard [PV : Serena] Icon_minitimeSam 15 Mai - 10:27

Il rit. Le fripon rit. Sinistre monstre défoncé, qui n’en demande que plus. « Ca, c’est d’avantage intéressant comme pédagogie. » A-t-il juste le temps de glisser avant d’éclater de rire. Il est sans doute dément, étrangement aliéné par une présence extérieur. Ou tout simple parce que c’est amusant. Toutefois, à l’entendre, on pourrait se demander quel alcool fort il a pu ajouter à la drolatique poudre blanche ? Oui, une jolie liqueur qu’on compte normalement goutte après goutte, avec une délectation ivrognarde. Absinthe, ou gentiane. Qu’importe. Mais non, c’est juste qu’il prend son pied, le petit vicieux.
Quelque peu masochiste ? Sans nul doute. Ce qui ne l’empêche pas de se relever. Ses côtes couinent et se craquellent dans son dos, tant la violence du coup l’a écrasé contre ce béton armé. Quoi de plus naturel ? Ses petits petons touchent le sol avec cette même incertitude que précédemment. Chancelant paquet de chiffon, qui tire sur ses guenilles, cette charmante loque qui dû être un t-shirt. Barbouillé de sang étranger de la gorge jusqu’au bout des orteils, voilà que sa propre douleur vient se mêler au tableau. Ne faisant à vrai dire qu’exalter sa fureur folle. « Tu sais quoi, chérie ? Je chasse les vampires, les lycans, et tous les autres. Si c’était autorisé sur les mortels, je le ferais, tu sais. Non, vraiment, j’ai rien contre toi, tu sais. Mais … Si tu veux régler ça… Fondamentalement, tu risques d’y perdre, ma belle. »
Car oui, monsieur présente ses innocentes mains. Visiblement désarmé. Il aurait été des plus convéniant de trouver à portée de griffe un joli petit bout de fer. Ou une barre de fer, un latte de tôle tranchante. Mais il n’empêche que le fripon, ce pantin démantelé et sans réelle raison. Eh bien ! Il peut vous faire grave bobo. « Grave bobo ! » répète-t-il d’une voix quelque peu haut perchée. Tout comme lui. Pourtant, le petit prince fou commence à se décider. Effectivement, il serait peut-être temps de redescendre de son berceau de nuages. Quitter ce nid douillet et si royal.
Pour défendre son bifteck de corps. Rien de moins prosaïque. Bizarrement, vu son état, faire de lui un vampire pourrait sembler ô combien alléchant. Mais voilà, Lazar aime cette vie décadente et dégénérée. Il l’aime avec vulgarité et la dévore sans modération. Mord à pleine dents dans la pulpe de la jeunesse, attaquant cette monstrueuse pastèque avec un appétit d’ogre. Il bouffera tout jusqu’à ce qu’il n’en reste plus une miette, et qu’à la commissure de ses lèvres s’échappe un rot satisfait. Et pour la suite ? Une suite ? Quelle suite ? Dans cette symphonie de la terreur, Lazar ignore s’il existe une suite.
L’éternité semble si tristement morne. Et à quoi bon fuir ? A quoi bon être enchaîné par les liens d’un clan. Monsieur est un chasseur. Monsieur veut du carnage. Mais il est hors de question d’être pris en chasse pareil à un daguet effarouché. La teigne purulente veut continuer sa descente aux Enfers. « Non. J’ai décidé de me damner avec application. » Tout sourit dans ce visage séraphin. Avec une ambigüité rare. « Hors de question de recommencer à zéro. D’ailleurs … pour faire quoi, Wolfe ? Hein ? Pour errer avec une boule dans la gorge. Pour finir à croupir entre deux hosto ? Naan. Franchement, aucune envie d’être au sommet de la chaîne alimentaire. Ici, c’est tellement plus marrant. Imagine un peu, ma belle. Tuer, et encore tuer par-dessus. Et ce qui est le plus magnifique dans cette histoire ? On peut toujours renouveler ça. Ne jamais répéter. S’amuser avec la flicaille qui passe par derrière. D’autant que je m’entraîne. Tu sais pour qui. »
Il s’avance, le petit monstre. Si du moins il existe une puissance divine, elle doit sans doute penser qu’il faudrait brûler la baraque de l’hérétique, et sa mignonne tête avec. Ce schizophrène patibulaire, monstre barbare et sans préceptes aucuns. « Pour ma salope de sœur. Je projette de finir le travail. Il paraît que la dernière fois, j’ai pas eu le courage de la finir… Je suppose que ça te donne une raison de plus de me bouffer tout cru. Ca tombe bien. » L’air de rien, Lazar dépose ses doigts d’araignée sur le cou blafard du vampire. Ne ressent aucun frisson à ce contact qui lui semble si naturel finalement, lui aussi chétive créature à la peau froide. Pas pour les mêmes raisons, certes, mais qu’importe. Et le crétin refuse obstinemment de cesser de sourire. C’est épinglé à son visage, presque programmé dans ses gènes. « Ton corps est composé à 80% d’eau. Ca veut dire que, même si tu es un vampire, tu peux encore avoir la peau chaude. » Et l’apprenti-sorcier se dit qu’il va jouer au micro-ondes à un vampire ? Technique inédite, mais truculente et prometteuse. Pourquoi pas ?
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MessageSujet: Re: Le vilain petit canard [PV : Serena] Le vilain petit canard [PV : Serena] Icon_minitimeLun 24 Mai - 17:35

Un hunter ! Il avait osé. Comment il avait pu ! Les images de ses protégés se faire brûler par un de ses nombreux hunter, c’est vulgaire chasseur d’être de la nuit. Il les jugeait comme des monstres, mais qui était-il donc pour leur dire qu’il était des morts ? En plus il osait mettre sa main autour de son coup. Par réflexe, elle recula pour échapper à l’entreprise à ce ridicule chasseur. S’il était vraiment un, le vampire ne lui laissera pas un souffle pour vivre. Elle se retrouva attachée à un tuyau. Son corps ne voulait pas en même temps, enfin son esprit lui interdisait à le tuer. Il voulait sa sœur, elle. Ses yeux sombres le fixaient cet brebis, qui osait affrontait un ancien vampire.

■ Tu voudrais me supprimer comme tu as voulu supprimer ta sœur. Tu n’as pas pu supprimer une humaine et tu veux supprimer un vampire, un ancien vampire ? Tu ne dois pas oublier qu’avec l’âge on devient plus puissant. Comment oses-tu vermine !

Elle restait sur son perchoir son pied coincé derrière et sa main qui la tenait. Elle pourrait rester indéfiniment comme ça. Il voulait jouer, on allait jouer. Elle lâcha prise pour retourner en bas. Elle ouvrit la porte en regardant derrière. Un sourire sadique au coin de la bouche. Un moment, ça ferait rien en plus, sa soif avait dépassé les limites. La soif était plus grand que tout. Ses pas la conduisit vers le premier, pour lui tordre le coup, suivis de ça, elle tua aussi la personne à côté de lui. Un homme fonça sur elle pour l’arrêter. Elle prit son bras pour le tordre, suivis de ça un coup de pied pour l’énuquer, mort. Une femme avait prit une bouteille pour assommer, sauf qu’elle se retrouva en face d’elle pour la plaquer contre le mort et la mordre et boire ce qu’elle pouvait avant de la laisser mourir par terre. Toute une action assez rapide pour finir cette scène. A la fin, Serena était sur le comptoir avec un homme dans son entreinte empoisonné. Elle buvait ce qu’elle pouvait. Ses vêtements ensanglantaient. Des cadavres un peu par tout. Une porte, qui s’ouvrait, des bruit de pas. Son regard fixait l’endroit où pouvait venir les bruits.

■ C’est dommage qu’il n’y avait que sept personne dans ce bar. J’aurais voulu en tuer 10. Mais si on compte les 2 dehors, oui, la fille que j’ai achevée et le videur dans le conténaire. Plus que 1. Si tu me demandes pardon, je serais peut-être clémente. Et je te donnerais même l’adresse de ta sœur.

Elle poussa le cadavre qui était toujours dans ses bras. Sa main alla sur sa bouche pour enlever le sang qui coulait à côté de ses lèvres. C’était pas tout les jours qu’elle n’était pas aussi gentille. Vraiment, quand on pouvait voir leur passé, on ne souriait pas, des anciens criminels. De toute façon, ce bar était en oubli pour petit comité. Un rire la prit. Non, vraiment ironie du sort. Vraiment l’endroit où elle était pouvait faire un joli tableau. Une belle fille ensanglantée au milieu de centaine de cadavre, cela pourrait faire la une des journaux. Non, pas possible, vu qu’elle ferait passait pour une disparition. Un peu de travaille après, les incinérait dans un conténaire pourquoi, mélangé avec de la nourriture qui pourrait se douter ? Une image lui revint en tête, ayant perdu toute humanité.

De la compassion ?
Non, de l’amour.
Peut-être.

La jeune femme perdit son acharnement de haine qui la poussait à s’énerver contre quelque chose ne valait vraiment pas la peine ! Vraiment. Cela ne servait à rien de s’emporter comme ça. Un soupir sortit de sa bouche. Lassée déjà, du jeu qu’elle jouait. La femme ne voulait déjà plus jouer, amusant, non ? Si elle brulait le bar ? ça donnerait la même chose ? Non ? Non, il resterait toujours ces cadavres des restes.

Hmmm.
Quel dilemme.
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Lazar V. Caughan

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MessageSujet: Re: Le vilain petit canard [PV : Serena] Le vilain petit canard [PV : Serena] Icon_minitimeVen 28 Mai - 19:17

« Pshiiit. Comme c’est vilain au méchant petit vampire. Mais-mais-mais… Ohhhh ! » Bredouille l’illuminé. « Il n’y a pas besoin d’être aussi agressive, tu sais. Je n’ai pas tenté de te … tuer. » Blablabla. Petit Lazar titube et chancelle avec d’avantage de violence. Ses genoux s’entrechoquent lorsqu’il tente d’avancer, alors il se traîne jusqu’à la porte. Mais il glisse et tombe. Ses côtelettes heurtent la ramparde de métal, et il sent le goudron érafler son crâne, glissant le long de l’arrête de son nez. Mais se remet de bout, pataugeant bourdon, et juge le carnage avec enthousiasme.
« Pas beau. Et puis … pas propre. » Toutefois, ce spectacle le revigore et lui donne une énergie nouvelle. Le marmot ne se donne pas la peine s’enjamber le cadavre qui obstrue l’allée. Il pose même ses petits pieds d’enfant vicieux sur sa cage thoracique, le second rejoignant le premier. Et sautille presque sur la masse de chair morte, comme pour l’assurer qu’il ne reste plus un souffle de vie à ce trampoline humain. Peut-être attend-il aussi qu’un peu de sang gicle quelque part, mais rien. Tout sourire pourtant, l’adolescent aux yeux pers tâte du regard l’assemblée de cadavre ou moribond. « Aïe. » Heureusement qu’il s’est déjà fait payer, pour l’histoire de la morue. Autrement… Sa tête rebondit sur ses épaules, et voici que Lazar se décide de sauter de son promontoire. Il balance ses bras, enfant monstrueux, et se catapulte sur un autre corps. Qui s’affaisse et craque sous le poids de l’être malingre. Odieuse mécanique ? Certes, il ne nie pas. Mais il serait ô combien désagréable qu’un éclat carmin vienne entacher ses si misérables chaussures. Non, jamais, vraiment. Chaussures sacrées, objet d’un culte ou d’une vénération, jamais ne doivent être souillée par du sang. A fortiori s’il n’a pas tué l’individu de ses propres mains. Ce qui est effectivement le cas. Tout en riant tel un bienheureux, Lazar se jette sur un dernier cadavre, qui le rapprochera cette fois-ci du vampire.
Finalement, il l’aime bien. Elle est amusante. Monsieur gigote sur son promontoire bancal, coussin d’air mort. Et redevient soudainement sérieux. Son visage se fige, son front, barré, n’exprime plus qu’une sorte de souci, pourtant trop artificiel pour sembler crédible. « Pourquoi demanderais-je pardon ? A qui demanderais-je pardon ? C’est pas toi qui avais des remords parce que tu n’aurais apparemment pas du partir ? » Cruel hasard pour ce chacal cinglé. « Quant à ma sœur. Oh ! Ah ! Eh ! Mais que crois-tu faire ? Je suis … fou ! N’oublies pas, chérie. Fou ! F O U !» Des grands gestes accompagnent ces petits mots sans valeur aucune. Il gesticule, élance ses grands bras maigres vers le plafond dans une ovation interne. Et se remet à sautiller sur les cadavres, sur le rythme de cette musique imaginaire. Ce pendant que son corps s’élance, s’étire et se cabre, minuscule carcasse qu’on pourrait, il semble broyer en un instant. Comme il est énervant. Mais n’est ce pas à vrai dire le propre du fou qui se respecte. « Depuis déjà bien longtemps je suis intouchable. Magnifique et tout puissant, bientôt... Va savoir ce qui suivra... Reste à savoir quel sera mon prochain trône. »

Avouons le, Lazar aimerait bien attaquer Serena, n’étant las pas convaincu de gagner. L’issue importe néanmoins peu. Son cerveau n’a pas la capacité de juger de ce qui est bien, de ce qui est bon, de ce qui est judicieux. Il n’attend qu’une décharge électrique d’adrénaline fasse craquer et exploser ses cervicales. Le môme espère qu’enfin des bruits de caquètement finiront d’orner son paradis de sang. Absurde. Fou. Oui. Toutefois, Lazar, avant ce combat, a de grandes choses à accomplir. La salope ou la vampire ? Poignant dilemme, mais dans tout les cas, il faut qu’il choisisse. Aussitôt que Lazar prend conscience des deux possibilités, ses pieds cessent de rebondir sur les chairs tuméfiées, et ses grandes pattes blafardes rentrent dans les poches de son pantalon. Un petit rictus boudeur orne son visage boudeur, et sa colonne vertébrale se replie et semble vouloir légèrement s’enrouler sur elle-même. Processus inatteignable, mais c’es voûté que le monstre pose ses yeux sur Serena. Bouche pincée, celle de la fillette qui aurait vicieusement cassé le vase préféré de maman. Mais n’en cherche pas moins à exposer son forfait. « Ca me … Démange… Là. » Sa main gauche apparaît dans ce spectacle bouffon, et s’empare de sa tête, comme appartenant à un autre corps. Le voici qui s’étrangle tout seul, mais cette main, tarentule ou moignon, rampe le long de son visage et se promène dans ses cheveux. Là. Sa tête implose, délire sublimé et exquis jusqu’au moindre détail. « Ohhh Ooouuiiii ! Jouons ensemble, chérie ! Ca, c’est une idée !» Il s’approche de Serena, non pas hostile, mais parfaitement offert, flairant le danger et s’en réjouissant déjà. Ses phalanges se posent successivement sur l’épaule de la beauté nocturne, puis remontent sur son cou d’albâtre, sur sa joue. A quelque centimètre d’une mort imminente, le crétin en plein défonce fixe Serena. Droit dans les yeux, pour ce qu’il peut en faire. [i]Mords lui l’œil.[/color] Si proche … Il ne sait ce qu’il éprouve. Peut-être est-ce du sérieux, un sérieux qui le laisse vide et placide. « Si on jouait à se raconter des histoires ? Des histoires pédagogiques, hilarantes, et moralisatrices. »

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MessageSujet: Re: Le vilain petit canard [PV : Serena] Le vilain petit canard [PV : Serena] Icon_minitimeDim 13 Juin - 23:56

On pouvait dire qu’il était fou. Il l’avait dit lui même, mais il n’était pas fou. Il le disait, mais il ne l’avait pas été avant. Serena le regardait, dans un calme légèrement perturbée. Il était un état, qui lui faisait pitié, mais après tout, c’était pas sa faute. Il manquerait plus que ça. On disait qu’il fallait comprendre un autre fou, mais un homme brisé ? Pouvait-on le comprendre ? Ses yeux se fermaient pour repenser à tout ces années. Il fallait qu’elle retrouve un bijou, un bijou de son passé. C’était assez drôle, mais elle y tenait. Elle revoyait les moments de haines qu’elle avait vécu. Une sensation la parcourra quand il posa sa phalange sur son cou, puis remontait jusqu’à sa joue. Lazar lui demandait de raconter une histoire drôle, hilarante et moralisatrice ? Un rire la prit. Elle se dégagea de lui. Et pis quoi encore ?!? Il exagérait.

■ Dommage pour toi, mais c’est temps j’en ai pas ! La seule histoire drôle que j’ai pour toi, c’est une bonne douche froide pour faire enlever, cet défonce et surtout pour remettre tes idées aux claires.

Ce jeune homme dans l'âge de la puberté commençait à lui pomper l’air. Elle prit des bouteilles d’alcools pour commencer à arroser les corps. Un petit feu ? Oui se serait super ! Elle se baladait au travers la pièce pour vider sur les cadavres ou à travers le bar. Serena n’avait plus envie de jouer après avoir tuer autant de personnes. Les preuves, ils fallait faire disparaître les preuves. Elle fit une mise en scène très crédible. Un homme aurait pété un câble après avoir trop bu. C’était une chose qui pouvait arrivé après avoir trop bu ou s’être fait défoncer. Le pire dans tout ça, c’est que c’était un gamin de 15 ans qui était devant elle. Serena pensait qu’il fallait tomber bien bas pour remonter. Mais bon ils y avaient toujours des chances pour qu’ils remontent et redeviens une personne cligne. Elle y croyait et pouvait faire qu’il redevienne un homme digne de ce nom ! D’une voix dure et stricte, elle reprit la parole.

■ Bon, je pense que maintenant, c’est fini tout ton bordel ! Tu va voir tout va changer à partir de demain. Tu vas venir habiter chez moi ! Et il y a rien qui tienne. Tu redeviendras une personne normale ! Tu es fou, parce qu’on a voulu te le faire croire. Mais croit moi, tu ne l’ai pas.

Elle s’approcha de lui pour lui passer la main dans ses cheveux, avec un petit sourire. Il allait surement se foutre de ça gueule, mais elle pouvait voir un enfant blessé, un enfant où personne ne croyait en lui ! Elle pouvait, elle voulait croire en l’enfant qu’elle s’occupait avant. Un rayon de soleil, ce rayon qui avait disparu. Son métier lui interdisait de le laisser seul dans un monde qui le transformerait en un cruel personnage et qu’il serait comme cette homme l’autre jour. Elle ne pouvait pas et pourtant chacun devait sauver sa peau.

Il y avait un détail qu’elle avait oublié. Il était devenu un hunter. Cela fit qu’elle recula pour disparaître au fond pour continuer son travail. Elle pouvait baiser les yeux et le tuer, pour finir brûler cet endroit ? Tout serait plus simple. Ses anciennes responsabilités l’en empêché. Comment tout ça allait se finir ? Elle n’en savait rien.
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MessageSujet: Re: Le vilain petit canard [PV : Serena] Le vilain petit canard [PV : Serena] Icon_minitime

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